Franchir la ligne
Il y a beaucoup de façon de franchir la ligne.
Ce pourrait être celle de l'équateur (ce sera pour une autre fois, les Philippines étant bien installées dans l'hémisphère nord), celle de la frontière (mais en avion, difficile de dire quand on change de pays), la ligne blanche continue au milieu de la route (ce qui n'étonnerait vraiment personne ici vu le degré de respect du code de la route), la ligne de la bonne conduite (Vous me connaissez, aucun risque : il ne boit pas, ne fume pas, etc. Qui ça il ? Ben lui ! Ah lui ! ceci pour le plaisir de la citation !)...
Non. pour ma part, en voyageant vers Culion-Palawan, je me suis contenté de franchir la ligne de Wallace ! La ligne de qui ? De Wallace. C'est une ligne imaginaire qui sépare en deux les Philippines du point de vue des espèces animales et végétales. A l'ouest, Palawan, avec des espèces apparentées à l'île de Borneo, et de l'autre, le reste des Philippines avec ses espèces propres. Une petite carte pour vous expliquer cela.
Comme je m'intéresse un peu aux oiseaux, j'étais très curieux de découvrir quel trésor Culion allait me réserver. Non content de se trouver de l'autre côté de la ligne de qui vous savez, Palawan, et donc Culion, compte aussi de nombreuses espèces endémiques, càd qu'on ne trouve que là et nulle part ailleurs (comme le Grammoux est une espèce limitée à une petite zone enre l'Ourthe et la Meuse, au moins pour sa zone de nidification!).
Et pourquoi cette longue introduction légèrement didactique, pour ne pas dire pédante ? Juste pour vous présenter ces quelques photos d'oiseaux prises à Culion. Certains communs à toutes les Philippines, d'autres endémiques, justement ! Heureusement, point n'est besoin de science pour admirer la beauté de la nature. Quant à savoir si l'on admire davantage ce dont on connait ou ce dont on ignore le nom, à vous d'en juger...
Dicée de Palawan
Gobe-mouches à taches grises
Celui-là, j'en suis particulièrement fier : aperçu pendant moins de 5 minutes dans les fourrés en face de la terrasse du presbytère. A vrai dire, j'ai photographié au bruit et à l'instinct... et ce n'est qu'à l'écran de l'appareil photo que j'ai découvert ma "prise" : le malcoha rouverdin !
Le loriot de Chine, une beauté visible et audible dans toutes les Philippines.
Moi, j'aurais appelé ça un perroquet vert, mais bon, Palette de Palawan, c'est pas mal non plus !
Encore une dont je suis fier : mâle et femelle sur la même photo : le pic à dos rouge.
Après le perroquet, le pigeon vert... je veux dire le
Ptilope de Leclancher. Y'a pas à dire, ça fait plus malin !
Un habitué de notre jardin, le souimanga à dos vert.
Prêt au butinage : devant un festin de fleurs dégoulinantes de nectar
Vous avez dit corbeaux à l'oeil rouge ? L'ornitologue répond stournes bronzés... vraiment bronzés !
Beauté bleue : le tchitrec azuré.
Et un dernier pour la route qui vous jette un regard en coin...
Le guêpier à gorge bleue (moi, j'aurais dit vert, mais je suis peut-être daltonien?).
P.S. l'identification de ces oiseaux n'engage que moi. Si par hasard un vrai ornithologue passait par ici, je serais ravi de me voir confirmer ou corriger mes essais d'identification...
Non. pour ma part, en voyageant vers Culion-Palawan, je me suis contenté de franchir la ligne de Wallace ! La ligne de qui ? De Wallace. C'est une ligne imaginaire qui sépare en deux les Philippines du point de vue des espèces animales et végétales. A l'ouest, Palawan, avec des espèces apparentées à l'île de Borneo, et de l'autre, le reste des Philippines avec ses espèces propres. Une petite carte pour vous expliquer cela.
Comme je m'intéresse un peu aux oiseaux, j'étais très curieux de découvrir quel trésor Culion allait me réserver. Non content de se trouver de l'autre côté de la ligne de qui vous savez, Palawan, et donc Culion, compte aussi de nombreuses espèces endémiques, càd qu'on ne trouve que là et nulle part ailleurs (comme le Grammoux est une espèce limitée à une petite zone enre l'Ourthe et la Meuse, au moins pour sa zone de nidification!).
Et pourquoi cette longue introduction légèrement didactique, pour ne pas dire pédante ? Juste pour vous présenter ces quelques photos d'oiseaux prises à Culion. Certains communs à toutes les Philippines, d'autres endémiques, justement ! Heureusement, point n'est besoin de science pour admirer la beauté de la nature. Quant à savoir si l'on admire davantage ce dont on connait ou ce dont on ignore le nom, à vous d'en juger...
Dicée de Palawan
Gobe-mouches à taches grises
Celui-là, j'en suis particulièrement fier : aperçu pendant moins de 5 minutes dans les fourrés en face de la terrasse du presbytère. A vrai dire, j'ai photographié au bruit et à l'instinct... et ce n'est qu'à l'écran de l'appareil photo que j'ai découvert ma "prise" : le malcoha rouverdin !
Le loriot de Chine, une beauté visible et audible dans toutes les Philippines.
Moi, j'aurais appelé ça un perroquet vert, mais bon, Palette de Palawan, c'est pas mal non plus !
Encore une dont je suis fier : mâle et femelle sur la même photo : le pic à dos rouge.
Après le perroquet, le pigeon vert... je veux dire le
Ptilope de Leclancher. Y'a pas à dire, ça fait plus malin !
Un habitué de notre jardin, le souimanga à dos vert.
Prêt au butinage : devant un festin de fleurs dégoulinantes de nectar
Vous avez dit corbeaux à l'oeil rouge ? L'ornitologue répond stournes bronzés... vraiment bronzés !
Beauté bleue : le tchitrec azuré.
Et un dernier pour la route qui vous jette un regard en coin...
Le guêpier à gorge bleue (moi, j'aurais dit vert, mais je suis peut-être daltonien?).
P.S. l'identification de ces oiseaux n'engage que moi. Si par hasard un vrai ornithologue passait par ici, je serais ravi de me voir confirmer ou corriger mes essais d'identification...